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Une phrase à méditer. Le secours du poète.


Il y a beaucoup de monde à l’exposition Giono au Mucem de Marseille, comme il y a beaucoup de personnages dans ses romans. Des passionnés qui n’hésitent pas à s’exclamer en découvrant un document ou en retrouvant une photographie, à aider à lire un mot sur une lettre. Des silencieux qui, parfois, gardent leurs mains derrière leur dos et se penchent vers des carnets. Ils aimeraient bien les attraper, ces carnets, mais on leur a appris qu’on touche avec les yeux. De grands lecteurs qui attendent leur tour pour lire deux pages du cahier dans lequel Giono notait les livres de sa bibliothèque, notait à la main bien sûr, à la plume. Et d’autres qui se pâment devant les présentoirs des œuvres du l’auteur, en poche ou non. Et il y a ceux qui prennent des notes aussi, relevant par exemple une phrase fulgurante, à méditer :

« Sans le secours du poète on ne peut pas connaître le chemin qui délivre des enlacements de l’enfer. » (1)


(1) Giono, Triomphe de la vie, 1941.

Commentaires

  • C'est vrai que dans les expositions, j'aime aussi regarder "les gens regarder"...
    Je connais mal Giono comme je l'ai déjà écrit. Je ne suis peut-être pas assez méridionale !

    Autre chose: certains sont venues sur mon blog, faire un petit signe d'amitié hier. Grand merci, je suis touchée. L'opération s'est bien déroulée. Je vais le visiter cet après-midi.

    Bon WE à tous

  • Une belle façon aussi de découvrir une expo... en regardant les visiteurs. J'aime aussi le faire ! Bon week-end Marie

  • Découvrir la genèse des oeuvres d'un auteur aimé a toujours un côté émouvant , on a alors un sentiment d'intimité avec lui , mais aussi avec ceux autour de nous qui se penchent avec délectation sur ces présentoirs , un moment de communion ...
    Quant au poète , il est celui qui nous fait découvrir « un réel "autrement dit », jolie formule de Michael Edwards .

  • Tu as dû te régaler durant cette exposition.
    Je note de relire Giono. Bon samedi. Bises

  • Jo- Elle écrit au -dessus qu'elle n'est pas assez méridionale, mais comme disait mon prof de fac alors qu'on l'étudiait, Giono est universel. Il chante la terre. Je suis heureuse qu'il ne soit pas oublié, il ne le mérite pas -et c'était hélas un peu le cas ces dernières années.

  • Je sais combien vous aimez Giono, un moment superbe probablement.. La poésie m'aide à mieux vivre, souvent !

  • C'est une expo que j'aurai eu grand plaisir à aller visiter.
    Belle journée

  • la poésie a vraiment le mérite de nous aider à sortir des ornières , je ne peux qu'approuver !
    amitié .

  • Coucou, Marie !
    Moi aussi, j'aime observer tout ce qui m'entoure, sans oublier ceux qui m'entourent ; on peut ainsi glaner de beaux moments qui font du bien, et cela chaque jour.
    Je t'embrasse et te souhaite une belle et paisible fin de semaine.

  • Il y a un temps où Giono était considéré comme un écrivain régionaliste avec toute la connotation péjorative que cela impliquait ! Maintenant, on le reconnaît comme un écrivain à part entière, un poète. Il a été aussi un écologiste avant la lettre, mes parents adoraient quand il prônait "le retour à la nature ".

  • Heureuse d'apprendre que cette exposition attire du monde - un régal pour qui connaît bien comme toi cet écrivain. Découvert sur le site du Mucem que "la quasi-totalité de ses manuscrits" y est exposée pour la première fois, et près de 300 œuvres et documents, formidable !

  • J'aurais bien aimé voir cette exposition, j'aime beaucoup la citation de Giono.
    vivons en poésie et le réel prendra d'autres couleurs

  • Cocteau définissait ainsi la poésie : "L’espace d’un éclair nous voyons un chien, un fiacre, une maison pour la première fois. Voilà le rôle de la poésie. Elle dévoile dans toute la force du terme. Elle montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement. Mettez un lieu commun en place. Nettoyez le, frottez le, éclairez le de telle sorte qu’il frappe avec sa jeunesse et avec la même fraîcheur, le même jet qu’il avait à sa source. Vous ferez œuvre de poète."
    Tu fais œuvre de poète, souvent, très...

  • Une expo qui me plairait bien! Je suis contente de voir qu'elle attire du monde! Très jolie phrase!

  • la citation est magnifique et elle était en bonne place dans mon carnet Giono
    comme j'envie tous ces visiteurs !!!

  • Bonjour.
    « Quand tout se fait petit, femmes vous restez grandes. » a écrit Victor Hugo.
    La femme... Pauvre créature, née pour aimer et toujours empêchée de remplir cette fonction sainte ! Vouée par ce monde corrompu, aveugle, à une existence tourmentée, cherchant toujours ce bonheur promis et légitime, et n'y arrivant jamais. Etrangère, comme égarée, dans un monde indigne d'elle, qui a commencé par la méconnaître ou par en abuser, et qui ne cherche plus de satisfactions, aujourd'hui, que dans la licence dégradante, le luxe ridicule, l'ambition absurde ou la domination féroce.
    Que tout cela est loin des joies pures que la jeune fille rêve encore, dans son ignorance de la corruption qui l’entoure !
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/faits-et-temps-oublies.html
    Cordialement.

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