Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Aussitôt que la vie, pivoines.


    Aussitôt que la vie, le livre que je viens de publier, commence son chemin ; petitement, goutte à goutte, pourrait-on dire. Merci à ceux qui l’ont déjà accueilli et à ceux qui l’accueilleront et partiront ainsi marcher dans la lumière de la colline provençale.

    Le bouquet de pivoines est sur la table. C’est le moment de ces fleurs sublimes. Je les ai ramenées du marché près de la mer, délicatement enveloppées dans une large feuille de papier, les portant au creux de mon bras. Il a fallu pour elle sortir le grand vase en verre de Maman. Il est très lourd. Elles ont d’abord été tout en boutons puis, peu à peu, doucement mais sûrement car elles sont fleurs et c’est ainsi que les fleurs vivent, elles ont déplié tous leurs pétales, et ils sont nombreux. Ce fut un instant par pétale. D’un blanc crème et d’un blanc rosé, puis un peu plus rosé tendant vers l’orangé. Et puis cette pose de la tige qui ploie légèrement sous le poids de la fleur mais qui ne rompt pas ! La pivoine ne rompt jamais. Elle est là chaque printemps. Elle sera là chaque printemps. Il est possible, même, qu’il y ait un printemps pour qu’il y ait des pivoines.