En sortant d’un après-midi consacré à des visites à des personnes âgées et malades et pour certaines bien seules, rêver d’un monde où chacun, quel qu’il soit, où qu’il soit, pourrait être bichonné car chacun serait un trésor pour quelqu’un.
Là est le bonheur du jour dont je parle souvent : voir dans sa propre vie ce qui fait naître la joie et pouvoir le faire en toute conscience.
Ainsi, sur le chemin du retour,
s’arrêter à la librairie choisir quelques livres à offrir à quelques personnes qu’on aime, livres qu’on fait emballer car le papier-cadeau a une grande importance dans le cadeau lui-même
une fois rentrée, faire un gâteau au chocolat qu’on coupe en deux, une fois cuit, pour en apporter à des personnes qu’on aime bien et qui raffolent du chocolat mais en en laissant à la maison pour ceux qui passent
continuer à puiser dans le stock d’huile d’olive pour en offrir une bouteille aux teintes jaunes comme le soleil
écrire une longue lettre
prendre le temps de téléphoner à un ami qu’on sait très seul
etc.