Sur la terrasse, s’installer et regarder les teintes vaguantes de la mer, du blanc mousseux au vert émeraude, en passant par le violine et le bleu outremer.
Le ciel protège d’un camaïeu de gris cet océan qui s’offre à la vue de tous, généreusement, sans arrière-pensée.
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13 août 2010. Irène Némirovsky.
Etre assise là où Irène Némirovsky elle-même s’est assise il y a plus de soixante dix ans, et être sûre que la barbarie, si elle est plus forte sur l’instant, ne gagne jamais à l’aune de l’éternité : tout à côté, là, un jeune homme allongé sur sa serviette de plage, lit avidement Suite française.