Lecture du matin : « Son Espionne royale : amour et mort parmi les léopards », de Rhys Bowen. Tome 13 de cette série so british qui met en scène une lady cousine de la reine.
Lecture du soir : « La vie de Tchekhov » d’Irène Nemirovsky, lu précédemment il y a presque vingt ans.
Jacinthe : Et voilà ! Un oignon de jacinthe bleue est installé dans le petit vase.
En boucle : Le cantique de Jean Racine de Gabriel Fauré.
irène némirovsky
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Lectures du soir et du matin, jacinthe, Fauré.
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Revoir Benjamin.
Alors qu’on ne le fait quasiment jamais, regarder les informations à la télévision.
Et revoir alors Benjamin Orenstein, avec qui on avait fait un voyage d’études à Auschwitz.
Retrouver sa force de vie.
Avoir les larmes aux yeux.
En hommage, republier ce Bonheur du Jour de 2011 :
10 février 2011. Avenir.
A la fin d’une journée guidée par les ombres lumineuses d’Etty Hillsum, Irène Némirovsky, Hélène Berr, Anne Frank, et de leurs innombrables compagnes et compagnons,
Alors que la nuit est déjà tombée,
Dans un silence que d’innombrables plaintes muettes rendent assourdissant,
Rejoindre l’entrée du camp d’Auschwitz-Birkenau, en marchant en tête à tête, lentement, près de Benjamin Orenstein.
L’écouter parler, d’une voix parfois essoufflée mais toujours claire,
De l’avenir.