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  • Le lien.

    Se lever tôt.
    Etre le plus souvent possible pieds nus.
    Aimer bouger les meubles de place quand on fait le ménage.
    Faire beaucoup le ménage et aimer ça.
    Avoir toujours des fleurs à la maison.
    N’avoir jamais assez de fleurs. Surtout des roses.
    Avoir des plantes en pots qu’on bichonne, qu’on arrose régulièrement, qu’on change de pot quand c’est le moment.
    Avoir toujours un peu de réserves de nourriture, au cas où des gens arriveraient et il faudrait leur faire à manger parce qu’ils ont faim.
    Avoir toujours une maison propre et bien rangée, au cas où quelqu’un aurait à venir dans la journée, inopinément.
    Porter toujours du linge impeccable, au cas où on serait emmenée à l’hôpital.
    Se laver les dents matin et soir.
    Savoir tricoter, aimer tricoter, avoir toujours un tricot en cours.
    Savoir repriser les chaussettes, faire un ourlet.
    Cuisiner beaucoup, aimer cuisiner.
    Préparer le matin, souvent, le repas du soir car on sait qu’on rentre tard ; il n’y aura plus qu’à réchauffer.
    Prendre soin d’étendre le linge correctement, car linge bien étendu est à moitié repassé.
    Repasser le linge en commençant toujours par les pièces carrées ou rectangulaires ; débrancher le fer un peu avant la fin du tas, pour profiter de sa chaleur et ne pas trop consommer. Savoir repasser impeccablement les draps housse.
    Faire les courses au marché, le plus souvent.
    Avoir toujours un sac à main bien rangé.
    Plier les billets en quatre, dans le sens de la longueur.
    Savoir cuisiner les restes, ne rien gâcher, ne pas jeter.
    Donner facilement. Partager toujours.
    Aimer danser ; rire ; chanter.
    Etre facilement émue aux larmes.

  • Mûres et gourmandise.

    Là où on travaille, il y a des mûriers platanes qui donnent des mûres à profusion. Les fruits, allongés et bien charnus, sont pour la plupart à portée de bras. A chaque fois qu’on passe, hop, une ou deux mûres dans la bouche. Mais un soir, alors que tout est calme, qu’il est un peu tard et que tout le monde est parti, quasiment, aller chercher une chaise, l’installer sous l’arbre et y monter pour laisser libre cours à sa gourmandise : on atteint ainsi des fruits qui sont plus hauts, tiédis par le soleil, sucrés et merveilleusement fondants, très juteux aussi : il faut se lécher les doigts parfois. On peut aller ainsi dans plusieurs endroits de l’arbre, et, disons le, faire la gourmande avec délectation et sans aucun sentiment de culpabilité. Puis, une fois repue, on range la chaise.