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  • Passer la soirée à la bibliothèque, avec Brunetti.

    Passer la soirée à lire le dernier Donna Léon : Brunetti entre les lignes.
    Le voilà dans une bibliothèque dont les ouvrages datent du XV° ou du XVI° siècle…. Certains sont volés. D’autres saccagés car on en a découpé des pages. Il les cherche. Il les retrouve. Il les prend dans ses mains et il les feuillette ! Entre temps, il va et vient dans les rues de Venise, à pied, en bateau avec Foa, le chauffeur, ou en vaporetto, le n°1 ou le n°2, prend un café, deux cafés (il va même au Florian !), dévore des petits artichauts violets baignant dans l’huile et des fusilli agrémentés d’une sauce au thon, câpres et oignons, se régale de petits crabes, les premiers de la saison, installé en terrasse avec sa femme avant de revenir au bureau à ….. 16H, reste souvent au bar à lire le Gazzettino du jour, en partageant des tramezzini avec son collègue Vianello….
    On y est, on est à Venise !

  • A l’hôtel de Caumont, avec Turner.

    C’est dit, c’est préparé : on part de bon matin pour Aix-en-Provence, visiter à l’hôtel de Caumont l’exposition Turner et la couleur.
    C’est un éblouissement. Peintes à l’huile ou à l’aquarelle, toutes les toiles sont impressionnantes de vie. Et si on se concentrait très très très fort, peut-être pourrait-on y entrer, et poursuivre le voyage de Turner au milieu des nuages ?
    On prend plein de notes dans le petit carnet, sous le regard amusé parfois d’autres visiteurs. Des titres de toiles, des dates d’invention de couleurs. « Clair de lune bleu sur sable jaune », vers 1840. « Au large du Nore : vent et eau », vers 1845. «Ciel de coucher de soleil rouge et bleu sur la mer », vers 1845. « 1830 : découverte du jaune citron ».
    On reste longtemps devant une vue de Gênes ou une autre de la Ligurie où on aimerait tant retourner.
    Puis, dans le petit salon des Putti, tout en sirotant un café long, on feuillette le catalogue, on choisit à qui envoyer cette carte-là, et puis celle-ci : elles voyageront comme l’a fait le peintre inlassablement dans sa quête de la couleur : « Un rayon suffit à illuminer le monde », disait-il.