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  • Moisson.

    Aux puces de la Seyne sur mer, trouver une jolie petite assiette bleue anglaise, très ancienne et l’avoir pour un euro.
    A la fabrique de pâtes, prendre des gnocchis à la semoule. On fera une bonne sauce tomate pour les accompagner.
    Faire un énorme clafoutis à l’abricot pour la grande tablée d’un repas familial.
    Ecouter une gentille petite fille de douze ans donner sa recette de meringues car elle sait qu’on aime aussi faire la cuisine.
    Se baigner de bonne heure aux Sablettes et nager loin loin loin.
    Terminer Mrs Dalloway et écrire longuement.
    Se plonger dans le dernier roman de Peter May, Les disparus du phare.
    En faisant les courses, passer voir une dame qu’on connait et qui est très seule, pour voir si tout va bien, et accepter le verre de sirop qu’elle propose.
    Dans la forêt crissante de cigales, respirer le parfum de la chaleur.



  • S’appuyer sur ceux qui sont forts. 2.

    Rester des hommes.

    Le soir, sur la terrasse, s’installer pour lire le journal. Le sol est chaud. Les cigales chantent encore. On a passé une belle journée à recevoir une amie très chère venue faire connaissance avec la petite maison.
    On lit un long article sur Robert Antelme, l’auteur de l’Espèce humaine, le récit qu’il fit de sa déportation à Buchenwald.
    On va et on vient entre l’article et le livre qu’on va chercher dans le bureau niché dans la mezzanine.
    On recopie une phrase :

    « Le ressort de notre lutte n’aura été que la revendication forcenée, et presque toujours solitaire, de rester, jusqu’au bout, des hommes ».