Alors qu’on ne le fait quasiment jamais, regarder les informations à la télévision.
Et revoir alors Benjamin Orenstein, avec qui on avait fait un voyage d’études à Auschwitz.
Retrouver sa force de vie.
Avoir les larmes aux yeux.
En hommage, republier ce Bonheur du Jour de 2011 :
10 février 2011. Avenir.
A la fin d’une journée guidée par les ombres lumineuses d’Etty Hillsum, Irène Némirovsky, Hélène Berr, Anne Frank, et de leurs innombrables compagnes et compagnons,
Alors que la nuit est déjà tombée,
Dans un silence que d’innombrables plaintes muettes rendent assourdissant,
Rejoindre l’entrée du camp d’Auschwitz-Birkenau, en marchant en tête à tête, lentement, près de Benjamin Orenstein.
L’écouter parler, d’une voix parfois essoufflée mais toujours claire,
De l’avenir.
MOISSONNER / Bonheur du jour quotidien - Page 330
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Revoir Benjamin.
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Cocooning.
Faire un grand ménage dans la chambre.
Changer les draps et les parfumer à la lavande.
Épousseter les meubles et les cirer légèrement.
Ranger les étagères.
Laver les sols au savon noir.
Vaporiser sur les oreillers de la brume d’oreillers et dans l’air un parfum d’ambiance à l’orange.
Une fois que tout est fait, s’installer au petit bureau et répondre au courrier.