Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

belles-de-nuit - Page 3

  • Moisson du 27 mai 2021.


    Se réunir entre amis très chers sous la vigne vierge qui commence à recouvrir de ses lianes souples la treille de la terrasse.
    Prendre un café en terrasse, à Sanary et regarder les gens passer, le ciel, le port, entendre les serveurs qui vont et viennent, et les tintements des petites cuillères sur les tasses.
    Au moment de fermer les volets, admirer la pleine lune exceptionnellement près et brillante.
    Remarquer que les belles-de-nuit sortent de terre.
    Sentir le parfum du chèvrefeuille, du jasmin, et du tilleul.
    Participer pour la première fois en écrivant un court texte aux Anthologies éphémères dont le thème est cette fois-ci l’horizon.

  • Moisson.


    Comme chaque année, faire la récolte des graines de belles-de-nuit. Parce qu’on aime les rituels. Parce qu’on aime les belles-de-nuit qui poussent là où elles le veulent bien, fleurissent de couleurs parfois inattendues car si on a planté des graines de belles-de-nuit blanches les prochaines peuvent être jaunes. Parce qu’on a vu cette année les massifs moins épanouis en raison de la sécheresse. Parce qu’on ne sait jamais où on pourrait les planter, par hasard. Parce qu’on aime bien pouvoir en envoyer aussi.
    Monter à pied jusqu’à Notre-Dame-du-Mai et pique-niquer là en regardant la mer, la côte et les îles, les voiles blanches des bateaux, la brume qui fait se confondre mer et ciel. Rester dans un grand silence jusqu’à ce que le vent décide de se lever, mais très légèrement. Alors, les feuilles et les épines clapotent comme le feraient des vagues.