Regarder une émission sur la chorale de la ville d’Alep (Syrie) en tournée en Europe pour financer la reconstruction de la cathédrale de cette ville ravagée par la guerre.

Des choristes disent :
- « Nous chantions pour ne pas entendre le bruit des bombardements et des fusées. »
- « La musique, c’est mon médicament. »
- « Toujours la vie est plus forte ».
- « J’ai perdu mon travail à cause de la guerre. Alors pour remplir le temps avec des jolies choses, j’ai décidé d’aller à la chorale. »
- « Nous reconstruirons la cathédrale par notre voix ».

On est à la veille de la commémoration du 100ème anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale, et il y a toujours la guerre quelque part. Il y a toujours des gens courageux quelque part, aussi.

On rentre dans la nuit après avoir passé des heures dans un service où des professionnels exceptionnels font preuve tout autant de compétences que d’humanité.
La maison est bien chaude. On se repose. Au tout petit matin, on peut se lever et on prend plaisir à préparer le café. On fait griller du pain. On beurre les tartines de quelqu’un. On y rajoute de la marmelade d’oranges qu’on a faite spécialement pour ce régal-là. On se demande : Ça va ? Tu as bien dormi ?
Puis, toujours ensemble, on reste dans le silence après avoir appris que l’idole des jeunes s’en est allé.
Puis, on se remémore des tas de moments, des tas de souvenirs, des tas de chansons.
Et on chante.

Les gens m’appellent l’idole des jeunes / Il en est même qui m’envie / Mais ils ne savent pas, dans la vie / Combien tout seul je suis.