Après une journée pleine de rumeurs et d’humeurs, d’allers et venues, de mistral glacial, rentrer chez soi.
Tout est calme. Tranquille. Rangé. Serein.
Aller chercher le journal dans l’entrée.
Fermer les rideaux de la chambre.
Allumer les lampes bleues et blanches.
Poser un plateau sur le lit : un bon thé rouge, quelques crakers.
Prendre quelques volumes de poésies : Emerson, Emily Dickinson, Keats, St John Perse.
S’installer.
Accueillir, ravie, les chats qui se lovent bien au chaud.
Et lire jusqu’à une heure avancée de la nuit, sans qu’il y ait un seul bruit tout autour.
emily dickinson - Page 9
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20 février 2010. Lire