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moisson - Page 16

  • Moisson.

    Ecrire quelques cartes de vœux en ayant soin de bien harmoniser carte et destinataire.
    Aller à pied à la Poste acheter quelques jolis timbres, poster les cartes et la couverture rose.
    Au retour, prendre le pain ; en sortant de la boulangerie, croiser un ami et papoter quelques instants.
    Etendre le linge au soleil.
    Récupérer le courrier au moment juste où le facteur passe.
    Déjeuner.
    L’après-midi, recevoir une amie sortie il y a peu de l’hôpital, et qui recommence à pouvoir aller et venir : elle prend le thé tranquillement installée dans le canapé avec un chat ronronneur sur ses genoux. On parle de choses et d’autres.
    Sous la lampe, terminer la paire de petits chaussons blancs promise il y a quelques temps ; terminer aussi Sur les chemins noirs, de Sylvain Tesson. Le recommencer immédiatement.

  • Moisson.

    Partir de bon matin au marché et faire le tour des marchands qu’on aime : des grenades et de la gelée de grenade à la marchande, accessoirement, de légumes qui fait goûter aussi sa gelée de coings ; des dattes ; des gnocchis à la fabrique de pâtes ; de la mâche à la productrice bio ; du parmesan à l’Italien.
    A la librairie Baba Yaga de Sanary, se jeter sur le dernier livre de Sylvain Tesson, Les chemins noirs. Choisir également deux romans de Gilles Legardinier qu’on offrira à quelqu’un qui nous est cher.
    Terminer la couverture rose ; la laver ; la faire sécher bien à plat avant de l’offrir pour une minuscule petite fille qui vient de naître.
    Faire le compte des sous récupérés pour les Restos du Cœur à chaque fois qu’on apporte un gâteau au travail ; la somme est coquette, ça ira.
    S’émerveiller, mais s’en étonner quand même, de ce que l’hibiscus laisse poindre une prochaine fleur.
    Poster un courrier dans une enveloppe bleue.
    Donner, pour un petit garçon, le lit de sa mère qu’on avait depuis longtemps remisé dans un garde meuble.