En ouvrant les volets le matin, constater que c’est jour de mistral.
Décider de faire des lessives.
Etendre le linge dans le soleil et dans le vent.
Le regarder flotter. Parfois, le drap s’enroule sur la corde, il faut sortir le remettre en place.
Dans l’après-midi, quand le soleil commence à décliner, rentrer le linge qui est sec et qui sent bon.

Timide soleil de printemps, que le vent atténue comme un léger souffle la flamme d’une bougie.
Parfois, on sent que l’air est frais ; on n’ose dire froid.
Dans le ciel, des nuages bleus se confondent avec le firmament tant espéré.
Mais on reste là.
Dans ce soleil-là.