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amaryllis

  • Eclosion merveilleuse

    Tôt, le matin, c’est la nuit encore, la maison endormie s’éveille.
    Allumer les lumières.
    Faire couler le café.
    Dresser la table du petit déjeuner.
    Allumer la radio.
    Dire bonjour à l’amaryllis, au blé de Noël et au cyclamen rose dont la vue évoque toujours tant de nostalgie.
    Puis, on boit le café, on beurre les tartines, on écoute à la radio un programme tranquille.
    Tout à coup, comme un léger froissement ; un imperceptible mouvement :
    c’est l’amaryllis qui fleurit ! Une fleur s'ouvre. La deuxième. La troisième. La quatrième.
    Elles sont blanches.
    A-t-on simplement donné le signal du jour ?
    Ont-elles attendu qu’on soit là pour éclore en compagnie ?
    Ou mieux encore, ont-elles eu envie de nous offrir cette éclosion merveilleuse ?

  • Loin de soi-même


    Poser l’un près de l’autre l’amaryllis aux trois fleurs blanches et le cyclamen rose
    parce qu’il est possible qu’ils aient à échanger
    dans cette langue qui leur est propre et dont on ne peut entendre que le silence
    à propos de leur monde de belles fleurs d’hiver.

    Aller au concert.
    Beauté des voix et limpidité du piano :
    se sentir petit face à ce qui est Grand,
    au-delà du visible,
    au-delà même de l’invisible,
    bien bien loin de soi-même,
    très-haut.