En rangeant pour continuer dans le tri et l’allègement, retrouver des enveloppes bleues.
Se souvenir immédiatement de l’époque où on les utilisait fait remonter dans ce temps d’avant où on avait du papier à lettres avec les enveloppes assorties. Celui-ci, on l’avait reçu en cadeau puisqu’à l’’époque, on faisait ce genre de cadeau. Dans toutes les papeteries, un rayon proposait un large choix. Le papier à lettres était présenté sous la forme d’une pochette avec d’un côté le papier lui-même, et de l’autre les enveloppes. On se souvient d’une marque, qui existe encore, Lalo. Une autre, Herbin, peut-être…. Souvent, les feuilles de papier étaient de petit format et il suffisait de les plier en deux pour les glisser dans l’enveloppe. Ces feuilles n’avaient rien à voir avec celles, blanches, de format A4 que, peut-être de guerre lasse maintenant, on utilise quand on écrit : on prend une feuille, comme ça. Celles des blocs de correspondance avaient une épaisseur, une trame ; y écrire, c’était tracer un sillon. Quant aux enveloppes, elles avaient souvent une doublure de papier très fin : personne n’aurait pu lire quoi que ce soit de ce qui était glissé à l’intérieur. C’est cette épaisseur qui faisait aussi toute la qualité. Et, dernier détail, mais pas des moindres, le dos de forme triangulaire qu’on colle pour sceller le pli, était légèrement, très très légèrement cranté.
Dans la boîte où étaient posées les enveloppes bleues, il y en avait d’autres. Des blanches. Très épaisses aussi. L’inconvénient de ces blocs c’était que les feuilles partaient plus vite que les enveloppes. Et comme on n’aurait pas osé envoyer une lettre sur un papier qui ne serait pas assorti à l’enveloppe, on gardait les enveloppes dans un coin, au cas où.
La demi-douzaine d’enveloppes bleues est désormais sur le bureau, en attente d’envois prochains. Peut-être qu’aujourd’hui, on peut se permettre un peu de fantaisie et mettre une feuille blanche ou jaune dans une enveloppe bleue ?
enveloppes doublées
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Enveloppes doublées.