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françoise héritier

  • Phrases à méditer.

    On sait que les mots ont un pouvoir extraordinaire qui est d’aller au-devant de celui ou de celle qui a besoin d’eux. Ainsi, alors qu’on attendait son tour quelque part, on se met à réfléchir sur la violence pour tenter, encore, de la comprendre, elle qu’on a côtoyée tant d’années et dont les effets continuent à se faire sentir, elle qu’on voit se répandre dans le monde sans rencontrer le moindre obstacle. L’attente se poursuivant ce matin-là, on feuillette une brochure dans laquelle on trouve quelques mots de cette chère Françoise Héritier, aujourd’hui disparue :

    « Appelons violence toute forme de contrainte de nature physique ou psychique susceptible d’entrainer la terreur, le déplacement, le malheur, la souffrance ou la mort d’un être animé ; tout acte d’intrusion qui a pour effet, volontaire ou involontaire, la dépossession d’autrui, le dommage ou la destruction d’objets inanimés. » (Françoise Héritier, De la violence, Odile Jacob, Paris, 1996).


  • Moisson.

    Recevoir du courrier. Y répondre.
    Constater chaque matin la pousse de l’amaryllis qui sera blanc comme neige.
    Donner une table à laquelle on tenait à quelqu’un qu’on aime beaucoup.
    Faire le tri dans les pots de confiture vides et ne garder que les plus jolis.
    Se régaler des dernières aventures de Nicolas Le Floch.
    Aller au Salon du Livre de Toulon.
    Lire de gentils commentaires sur ce blog, et de gentils messages par ailleurs.
    Prêter un catalogue de tricot à quelqu’un qui veut tricoter un bonnet avec pompon.
    Regarder une belle émission sur Françoise Héritier.
    Préparer un bidon de lessive.
    Ecrire trois pages.
    Commander le livre de Jean-Louis Etienne, Dans mes pas.