En lisant Et vous avez eu beau temps, de Philippe Delerm, on relève deux vers de Guillevic : On ne possède rien, jamais,
Qu’un peu de temps.
Voilà bien la fulgurance de la poésie.
On se lève pour aller dans la bibliothèque, au rayon Poésie chercher ce qu’on a de Guillevic. Las, uniquement le recueil Ville. On le feuillette à tout hasard et on s’y promène un bon moment. On y trouve d’autres beaux vers dont ceux-ci : J’écris pour ajouter
Au monde quelque chose.
Voilà deux belles pépites pour la journée : deux fois deux vers de Guillevic.
j'écris pour ajouter au monde quelque chose
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Deux fois deux vers.