Au moment de l’arrosage, une libellule se pose sur un des tuteurs des aubergines. Ses ailes translucides sont tout irisées dans le soleil rasant de ce début de jour. Que regarde-t-elle ? Peut-être a-t-elle pris l’habitude dans la journée de visiter les petites réserves d’eau faites dans des pots en terre ? Et voilà qu’on est là, en plein milieu… Elle repart très vite.
Lecture en cours : Mozart, de Karl Barth. Quelques lignes : « Voici de quoi je vous remercie simplement : chaque fois que je vous écoute, je me sens transporté au seuil d’un monde bon et ordonné, qu’il y ait du soleil ou de l’orage, qu’il fasse jour ou nuit ; je me trouve, en tant qu’homme du XX° siècle, enrichi de beaucoup de courage (sans forfanterie), d’élan (sans précipitation), de pureté (sans ennui), de paix (sans veulerie). (Karl Barth, Mozart, (1969) 2020 Editions Labor et Fides, page 15.
Troc : courgettes et sauge contre abricots.
Emerveillement : la visite du jardin de la voisine dont les hibiscus ont fleuri. Ils sont exceptionnels. Les fleurs sont bien plus larges que celles qu’on voit habituellement ; certaines sont roses d’autres rouges. On reste là, toutes les deux, à les regarder ; en souriant ; puis on soupire avant de retourner dans le monde, au-delà de la barrière.
karl barth
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