Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon cœur
D’une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure ;
Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Paul Verlaine, Chanson d’automne, in Poèmes saturniens, Ed. Livre de Poche, n° 74, présenté par Léo Ferré, notes de Jacques Borel, 1961, p. 69
les sanglots longs des violons de l'automne
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Les sanglots longs des violons de l’automne.