Parler avec quelqu’un des différentes versions des suites de Bach au violoncelle.
Comparer la version de Pablo Casals, et celle de Pierre Fournier.
Expliquer que c’est celle de Pierre Fournier qu’on préfère – et pour toujours. Sans doute parce qu’on l’a écoutée en premier, il y a si longtemps, un jour de lourde solitude, quand on ne pouvait que regarder par une petite fenêtre aux vitres sales le ciel étouffé de nuages gris.
Apprendre que les suites existent aussi dans une version différente : au luth.
Se promettre de les écouter dans cette version là. Cela doit être intéressant. C’est moins lancinant, peut-être.
Quand on se sépare en emportant ce nouveau projet, se réjouir d’avoir encore, et toujours, des musiques à découvrir, des livres à rencontrer, des tableaux à connaître…
Tout un monde qui tourne le dos à l’absence.
pablo casals
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14 octobre 2013. Bach au violoncelle.