Passer la soirée à se promener dans la correspondance d’Albert Camus et de Maria Casarès. Rencontre avec deux êtres si lumineux, si libres, et si féconds, qu’on les laissera sans doute pour toujours posés sur l’horizon, en ligne de mire.
L’élan vital de chacun s’est ajouté à celui de l’autre en une addition magique. « Que la vie rejaillisse en toi pendant toute l’année », lui souhaite-t-il dans sa dernière lettre du 30 décembre 1959 où il lui donne rendez-vous pour le mardi suivant ; « Je plie ton imperméable dans l’enveloppe et j’y joins tous les soleils du cœur. (…) Je suis si content de te revoir que je ris en t’écrivant. » On l’imagine, elle, ouvrant fébrilement la lettre et riant aussi en la lisant. Mais aucun peintre n’a saisi ce moment.
que la vie rejaillisse en toi
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« Que la vie rejaillisse en toi… »