En rentrant le soir, très tard, rechercher sur les rayons de la bibliothèque les poèmes d’Eluard. Les retrouver. En relire quelques uns. Au fur et à mesure de la lecture, des mots chantent et se signalent parmi d’autres : « tes yeux », « la courbe », « mon cœur », « tes yeux », « sourires », « tes yeux », « jours », « jours », « jours », « les plus beaux yeux du monde », « j’ai vécu », « vivants », « vivant », « les pages lues », « les pages blanches », « ton nom », « coquille vide ». Emmener le volume usé jusque dans la chambre et le poser sur la table de nuit. Compagnon.