Alors qu’on ne le fait quasiment jamais, regarder les informations à la télévision.
Et revoir alors Benjamin Orenstein, avec qui on avait fait un voyage d’études à Auschwitz.
Retrouver sa force de vie.
Avoir les larmes aux yeux.
En hommage, republier ce Bonheur du Jour de 2011 :
10 février 2011. Avenir.
A la fin d’une journée guidée par les ombres lumineuses d’Etty Hillsum, Irène Némirovsky, Hélène Berr, Anne Frank, et de leurs innombrables compagnes et compagnons,
Alors que la nuit est déjà tombée,
Dans un silence que d’innombrables plaintes muettes rendent assourdissant,
Rejoindre l’entrée du camp d’Auschwitz-Birkenau, en marchant en tête à tête, lentement, près de Benjamin Orenstein.
L’écouter parler, d’une voix parfois essoufflée mais toujours claire,
De l’avenir.
Commentaires
...que cela puisse servir de leçon...
hier j'ai vu, très tard une émission sur la destruction d'un peuple..
une journée à réfléchir ...
milles pensées à vous..;-)
Quelle émotion dans ces quelques lignes....
Que rajouter !!
grande émotion dans le souvenir.
Ne jamais oublier.
Un devoir de mémoire.
Den
Là aussi : ne jamais oublier !
je tenais aussi à te remercier pour les commentaires aux commentaires : si peu de blogueuses le font que c'est à souligner . Un blog est avant tout un échange : merci encore.
C'est un sujet qui me déchire le cœur. J'ai plusieurs amis juifs qui furent cachés,alors qu'ils étaient enfants ou déportés alors qu'ils étaient de jeunes adultes , rescapés des camps de concentration et qui y ont perdu toutes leurs familles . Leur vie a été hantée par ce terrible souvenir . J'ai beaucoup travaillé avec mes élèves sur ce sujet car il est indispensable qu'il connaisse la vérité des faits.
Depuis ce matin j'ai écouté plusieurs reportages radio et malgré toutes les lectures que l'on peut faire entendre le témoignage d'un homme d'une femme ayant vécu l'horreur est un privilège pour transmettre et se souvenir
Une époque terrible ! Pourquoi l'homme peut-il être aussi barbare ?
Une époque terrible. Pourquoi l'homme peut il être aussi barbare ?
Émouvant...
Émouvant et triste... Je pars pour le Mexique, je reviendrai dès mon retour! Bise et bonne journée dans la joie!
Je suis comme toi, je ne regarde pas souvent les informations,on fini toujours par entendre l'essentiel de l'actualité pour se tenir suffisamment informé, mais hier je suis tombée sur le passage où Benjamin Orenstein se remémorait cette terrible époque en compagnie d'un groupe de collégiens,
Très belle journée et à bientôt
Bise
… et une pensée pour Léon Reich qui vient de s'endormir…
Penser à ce qu'il disait: une toute petite fleur se faufilait pour grandir dans un trou d'obus au milieu du camp. Faire comme elle, lutter pour grandir, espérance de vie, persister-résister dans l'innommable, pour s'épanouir et fleurir, une fois, plus tard …
Merci pour vos mots "aimantants".
Catherine
J'ai des frissons à vous lire. Une très grande émotion.J'écoutais ce matin l'interview d'un survivant, âgé de 92 ans, la voix claire et toujours cette force de vie qui l'aidé à survivre dans la dignité, se battant contre l'animalité et la barbarie. Il a conclu cet entretien par "ne jamais cesser de lutter".
A Auschwitz,sous la pluie, nous avons découvert les camps, il y a une dizaine d'années, avec une guide vraiment très humaine. Cela nous a aidés à supporter les visions de l'insupportable. Mais dans le monde, aujourd'hui ...
"Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent..."
Bouleversant !
Terrible témoignage ....j'ai entendu une ancienne déportée dire "ma revanche a été d'avoir des enfants et des petits enfants, la vie continue à travers eux" .............et toujours la même question, pourquoi l'Homme oublie ?
Merci pour ces quelques mots. Trop de personnes oublient, même mon fils me dit "on devrait arrêter d'en parler", non il ne faut pas, non il ne faut pas oublier. J'ai regardé hier soir "jusqu'au dernier". Cela me faisait tellement mal que j'ai du me forcer à regarder jusqu'au bout. J'ai eu mal, j'ai pleuré mais j'ai eu honte d'être un être humain.
Emotion, souvenir. Des voix entourées de tant de silences.
Mon Papa a passé 4 ans dans un camp de concentration,
il n'a jamais pu nous en parler, l'émotion était trop forte
La seule chose qu'il a pu nous en dire : "les privations étaient énormes mais le plus dur c'était les humiliations quotidiennes"
T'en parler me fait trop mal à moi aussi.
Merci pour ton billet.
Gros bisous
Maryse
Tellement émouvant .
Amicalement,
Manon
Impossible de comprendre ou de parler de l'horreur des camps, j'en ai visité un avec l'école il y a 50 ans et ce qui frappe aussi c'est le silence au alentour comme si la vie ne pouvait reprendre et en regardant, hier soir, je me sentais mal de faire partie d'une humanité capable de telles choses.
Ne pas oublier.. car les hommes sont encore capables de telles horreurs, je crois !
cassiopee.binhoster.com
Du musée juif de Prague, une petite carte. Soigneusement encadrée, c'est un bien précieux.
Un dessin lumineux de Nelly Silvinova, une enfant de treize ans, envolée à Terezin.
Moi aussi, j'ai pleuré mardi.
c'est une horreur dont notre monde ne comprend pas bien la leçon - toujours cette haine des juifs, c'est inadmissible - cette semaine dans l'express, plusieurs articles intéressants. Bises
un billet émouvant où le temps semble suspendu. espérons qu'à partir de toutes ces émotions, le temps basculera du bon côté.