Alors qu’on ne le fait quasiment jamais, regarder les informations à la télévision.
Et revoir alors Benjamin Orenstein, avec qui on avait fait un voyage d’études à Auschwitz.
Retrouver sa force de vie.
Avoir les larmes aux yeux.
En hommage, republier ce Bonheur du Jour de 2011 :
10 février 2011. Avenir.
A la fin d’une journée guidée par les ombres lumineuses d’Etty Hillsum, Irène Némirovsky, Hélène Berr, Anne Frank, et de leurs innombrables compagnes et compagnons,
Alors que la nuit est déjà tombée,
Dans un silence que d’innombrables plaintes muettes rendent assourdissant,
Rejoindre l’entrée du camp d’Auschwitz-Birkenau, en marchant en tête à tête, lentement, près de Benjamin Orenstein.
L’écouter parler, d’une voix parfois essoufflée mais toujours claire,
De l’avenir.
anne frank
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Revoir Benjamin.
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Passer la soirée avec Anne Frank
Une amie de retour d’Amsterdam ramène le dépliant de la maison d’Anne Frank et l’offre en souvenir.
Dire merci, merci beaucoup.
Ramener ce trésor à la maison pour pouvoir le regarder une fois qu’on sera seule et tranquille, dans la grande chambre aux murs tapissés de livres.
Feuilleter le dépliant.
S’arrêter sur les pages 6 et 7 : Anne Frank en tant qu’écrivain ; « Ecrire ou étouffer », qui montrent des photos des cahiers si précieux.
Sans ce Journal, lu à 10 ans, sans elle, cette enfant si lumineuse, sans doute n’aurions-nous jamais nous-même, ni d’autres, écrit sur le moindre cahier ?
Les barbares n’ont pas étouffé sa fécondité.