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Poésie.

Puisqu’on est vingt-et-un dans une salle, on peut lire chacun à tour de rôle une strophe du poème de Paul Eluard, Liberté.
Puis on en parle.
Puis chacun choisit sa strophe préférée.
L’un dit, c’est celle-là, la 16, parce qu’il y a le mot « amis ». L’autre dit : « Oui, moi aussi, parce qu’il y a « chaque main qui se tend ». Un autre encore prend la parole pour dire : « Non, moi, c’est la ….. (il compte, l’index sur la feuille), la 14, parce que j’aime trop les animaux ». « Et moi, ajoute un autre, la 4. C’est important l’enfance.». La discussion se poursuit jusqu’à : « Et vous, Madame ? ». On répond : « La première. Parce que c’est simple. C’est beau. Et j’aime écrire sur des cahiers. » Et on entend : « En fait, vous, Madame, c’est toujours comme ça pour vous : vous lisez et vous écrivez… ».

Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom.

Commentaires

  • Je ne sais pas quel âge ont vos élèves, mais c'est une belle leçon d'humanité, d'amour et de tolérance que vous leur avez prodiguée. Puissent-ils s'en souvenir.
    J'en ai profité pour relire le poème qui s'était un peu perdu dans ma mémoire. Les larmes sont venues toutes seules.

  • oh ! que c'est beau ....
    Merci

  • Un beau poème, très beau dans sa simplicité...
    Et à relire souvent pour ne pas oublier que la liberté est notre bien le plus précieux

  • excellente idée!

  • Le plus beau c'est que même en prison, on libre, libre et encore libre...
    C'est pas beau ça !
    Des bises du vent du large...

  • Quel poème, à moi-aussi tu donnes l'envie de le relire, merci Séraphine, doux week end ensoleillé. brigitte

  • Le genre de cours que j'aurais aimé suivre .. je vais de ce pas relire le poème. Bon week-end à vous.

  • Et par le pouvoir d’un mot
    Je recommence ma vie
    Je suis né pour te connaître
    Pour te nommer

  • Merci pour ce magnifique poème et votre texte est si doux à lire.
    Je vous souhaite un doux week-end.

  • "Et par le pouvoir d’un mot
    Je recommence ma vie
    Je suis né pour te connaître
    Pour te nommer

    Liberté".

    Paul Eluard.....

    .... il est vrai que ce poème est toujours aussi beau, aussi profond, aussi actuel !
    Je n'avais pas vu que j'avais choisi la même strophe que Tania. Je ne change rien car je la trouve très évocatrice aujourd'hui.
    merci Marie pour tes billets quotidiens.
    Doux week-end à toi.
    Den

  • Très beau choix...

  • Communiquer autour d'un si beau poème, autour d'un mot si chargé de sens , ce ne peut être que du bonheur !

  • "Sur l'écho de mon enfance, j'écris ton nom, LIBERTÉ !"

    Je vibre et m'enchante de ces mots, si judicieusement évoqués par
    notre professeur de bonheur des jours ...et des soirs...

  • ♥♥♥

  • Que de merveilleuses graines tu déposes dans ces petites têtes !

  • Bonsoir et merci de nous rappeler ce joli poème de Paul Eluard.

  • J'avais demandé un jour à mes élèves d'apprendre, non pas "tout" le poème car c'était impossible pour eux, mais la première et la dernière strophe auxquelles ils devaient ajouter leurs trois préférées... C'était extraordinaire de voir celles qu'ils avaient choisies et leurs réponses devant le "pourquoi ?".

    Merci pour ce beau moment de partage.

  • "Sur mes cahiers d’écolier
    Sur mon pupitre et les arbres
    Sur le sable sur la neige
    J’écris ton nom."

    "Moi j'écrirai ma liberté
    Celle d'aimer mon papa et ma maman
    Celle de jouer dans les sables mouillées
    Celle de choisir le métier que j'aime
    Celle de VIVRE sans frontières"

    Un de mes élèves sur le poème de Paul Eluard

  • C'est curieux... Car c'est véritablement le poème qui d'un seul coup, m'a "convertie" à la poésie... Quand j'avais quinze ans (avant, je n'avais eu droit qu'à La Fontaine ou Maurice Carême, chaque année, depuis... La maternelle (pour La Fontaine, le lièvre et la tortue).

    Après, le fil s'est déroulé et un jour, j'ai demandé l'oeuvre complète d'Eluard - comme étrennes.

    C'est un poète remarquable.

    "Couvre-feu" est aussi très beau - nous l'avons aussi étudié en classe (j'avais seize ans).

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