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De la richesse.

Le jour est gris velouté. On a peu attendu dans la salle d’attente. On est sorti du cabinet du médecin en entendant ces mots importants : « ça va aller. » On a descendu le Cours Lafayette en faisant quelques courses : de la doucette, de la coriandre, et une jacinthe, la première de la saison. On a repris le bateau. Le temps de la traversée, on a regardé la mer. Comme on est riche ! On va rentrer à la maison. Il y fera bon. On posera la fleur sur le rebord de la fenêtre pour la voir, au gré des jours, grandir et fleurir. Mais l’image des migrants aperçus il y a quelques temps à Vintimille, marchant sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute s’impose encore une fois. Ne pas oublier cela quand, dans l’après-midi, on restera tranquille.


Commentaires

  • Tes généreuses pensées se mêlent au parfum d'une fleur. Elles arriveront peut-être jusqu'à eux...

  • j'aime la justesse du ton (et la bonne nouvelle: ça va aller) j'aime qu'on soit conscient de son bonheur

  • Oui, c'est notre monde. nous les voyons, nous pensons qu'ils ont une mère quelque part, nous essayons d'aider, sans savoir comment le plus souvent, nous poursuivons nos vies.
    Heureuse pour vous de la bonne nouvelle. Profitez bien de votre jacinthe !

  • Bien souvent, je me dis qu'on a la chance d'être né dans le bon pays.

  • Billet avec beaucoup de douceur : gris velouté, çà va aller... voir ce qui va bien dans les moments difficiles sans oublier votre prochain. Vous avez la richesse du cœur Grande Dame.
    Tout simplement merci pour cette belle philosophie de vie. Portez vous bien.

  • Oui penser aux migrants, à leur sort incertain, les aider quand on peut.

  • allez.......

  • Toujours cette extrême sensibilité ressentie sur la page.
    Merci Marie.
    Doux week-end.
    Ici c'est tout blanc depuis ce matin.
    Den

  • Aller bien, profiter de son présent, tout en restant consciente des malheurs du monde, parfois si proches, et, quand on peut, comme on peut, faire sa part...
    Merci pour cette paix attentive :-)

  • "ça va aller" ça c'est une bonne nouvelle . Oh oui ne pas oublier ceux qui souffrent , et faire sa part d'Humain.
    Bon week-end !

  • Heureuse pour toi de ces mots encourageants, une bonne formule à se répéter, même quand on est riche d'un chez soi - en avoir conscience et faire ce que l'on peut.

  • Savoir savourer ce que l'on a même si cela semble peu... D'autres en effet n'ont même pas ça!
    belle leçon au cas où on l'aurait oublié...
    Bisous

  • contente de savoir :"ça va aller" car bien sûr on s'inquiète ...
    et il y a ces autres, tous ces autres sur les routes en déroute ... pour qui on s'inquiète aussi ...
    toujours on s'accroche à un parfum de fleur ou de quelques graines à semer au vent pour faire germer du "sent bon !"
    amitié .

  • Etre reconnaissant de notre confort... sous la douche, sous l'édredon, dans la chaleur d'un chez soi. Et ne pas l'oublier et partager...

  • L'idée de savoir certains de nos semblables sans toit en ce moment, nous ferait presque culpabiliser d'en avoir un, sachons au moins reconnaître notre chance d'avoir un certain confort.

  • Deux mots que je suis si heureuse de lire !
    Ne jamais oublier les malheureux laissés sur le bord du chemin .....

  • Belle et généreuse lettre !

    Votre santé s'améliore, la vie reprend des forces et nous en
    sommes ravis !

    Près de Rennes également, des errants avec enfants
    déambulaient sur de tristes trottoirs, ce sont des images
    qui nous hantent, nous qui sommes si épargnés !...

    Portez-vous bien, chère Marie !

  • J'adore voir les Jacinthes pousser ! Tu viens de me donner envie d'en acheter ... j'irai demain.
    Et tu as raison, nous devons garder en tête que nous sommes des privilégiés d'être nés ici ... ne jamais l'oublier et ne jamais tourner le dos à ceux qui sont dans le besoin, plutôt que d'en avoir peur ...
    Bises

  • Dans notre monde imparfait que peut-on attendre d'autre que toutes ces inégalités....

    Pendant leur longue errance, les migrants subissent la froidure de l'hiver qui martyrise leurs corps, mais aussi dans leurs coeurs, ils affrontent la compassion éphémère ou un égoïste indifférence...

    Triste bonheur en ce jour...

    Douces pensées,
    Michèle

  • Je suis contente pour vous que cela va aller.
    Quand on a commencé à vraiment montrer l'afflux de migrants (bien qu'il y en n'ait pas autant que dans les pays voisins des pays en guerre, ce serait, paraît-il, une idée reçue que de croire qu'ils viennent "tous" chez nous - c'était une parenthèse)
    je me souviens des colonnes de personnes remontant les autoroutes en Hongrie... A cette époque, Bruxelles s'est laissé submerger et le parc en face du ministère était devenu un "camp". La solidarité a joué à fond, mais un jour, on a vidé le parc. Il faut dire que le climat ne permet pas de s'attarder. Il n'empêche qu'aujourd'hui, on empêche le parc de se remplir à nouveau et certains parlent de "rafles"...

    Mais en attendant, il y a une jacinthe chez vous, des oranges aussi, ce doit être du travail ! Et beaucoup de chaleur o:)

  • Je retiens cette phrase. "ça va aller" Et la fleur.
    Bises alpines et je vous souhaite une belle semaine, sereine et douce.

  • Une belle nouvelle qui fait chaud au coeur. C'est bon d'entendre ces mots et la jolie fleur pour égayer le devant d'une fenêtre.
    Douce soirée.

  • C'est tellement rassurant d'entendre ces mots, et d'envisager alors de reprendre le cours normal de la vie. C'est drôle vous parlez de la doucette, comme Maman ! C'est rare.

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