C’est une belle histoire que celle des bourgeons que les sequoias géants gardent en réserve pendant plusieurs centaines d’années, s’il le faut, avec de quoi les nourrir pour qu’ils poussent tout aussi hardiment que leurs ancêtres.
Décider de survivre.
S’organiser pour affronter le cataclysme dont on sait qu’il adviendra car la vie est faite de ces moments terribles tout autant que du printemps.
Etre prêt survivre.
Rester debout.
Comme le sequoia reste sequoia quoiqu’il advienne, rester je au milieu de tous ces nous, eux, autres, qui finiront bien par trouver magnifiques ces branches qui s’élèvent si haut, bienfaisante leur ombre fraîche, douce leur murmure chantant dans le vent.
Espérons leur indiquer ainsi leur propre source intérieure à laquelle ils pourraient puiser pour sortir de leur apocalypse.
Oui, Espérance.