Aller chercher les copines les unes après les autres .
Quand la voiture est pleine, partir à quelques kilomètres de là, bien serrées les unes contre les autres, dans une douce cacophonie de nouvelles échangées et un encombrement multicolore de sacs de couture.
Arriver à destination roses de plaisir.
Recommencer pour le retour, quand la nuit tombe déjà.

Pouvoir quitter les lieux envahis par la télévision du dimanche et aller s’asseoir dehors, ne serait-ce que quelques instants, écouter le silence, compter les arbres et les nuages et pousser du bout du pied quelques feuilles racornies par le gel. Etre là et respirer. Ressentir ce qui se passe dans cet instant précieux et irremplaçable qu’on aurait pu rater.