Sur le chemin du retour, après un séjour à l’étranger sans internet ni télévision et à peine le téléphone, on allume la radio et on écoute un reportage consacré à un ancien agriculteur anglais de 84 ans, John Butler, dont les vidéos connaissent un grand succès. Plusieurs raisons à cela : les thème abordés (sa vie, la nature, la méditation) mais aussi la façon dont il s’exprime : calmement et lentement.
De retour et muni des équipements ad hoc, on regarde une de ses vidéos.
Et puis comme ça, pour voir, on allume la télévision. Mais quelle cacophonie, ces gens autour d’un plateau qui parlent tous en même temps sans écouter qui que ce soit ! On passe sur une autre chaîne : mais quelle rapidité d’élocution pour ce journaliste ! Comment respire-t-il ? Vite ! Un reportage animalier, peut-être ? Ou une émission sur un pays lointain, genre Mongolie ? Ou rien : silence. Ou alors Mozart.
D’où la (les) question(s) du lundi : Ne trouvez-vous pas qu’on parle de plus en plus et de plus en plus vite ? Ne faudrait-il pas ralentir un peu aussi le débit de la parole et l’intensité du son de la voix ?