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La question du lundi. Parler à voix basse et lentement.


Sur le chemin du retour, après un séjour à l’étranger sans internet ni télévision et à peine le téléphone, on allume la radio et on écoute un reportage consacré à un ancien agriculteur anglais de 84 ans, John Butler, dont les vidéos connaissent un grand succès. Plusieurs raisons à cela : les thème abordés (sa vie, la nature, la méditation) mais aussi la façon dont il s’exprime : calmement et lentement.
De retour et muni des équipements ad hoc, on regarde une de ses vidéos.
Et puis comme ça, pour voir, on allume la télévision. Mais quelle cacophonie, ces gens autour d’un plateau qui parlent tous en même temps sans écouter qui que ce soit ! On passe sur une autre chaîne : mais quelle rapidité d’élocution pour ce journaliste ! Comment respire-t-il ? Vite ! Un reportage animalier, peut-être ? Ou une émission sur un pays lointain, genre Mongolie ? Ou rien : silence. Ou alors Mozart.

D’où la (les) question(s) du lundi : Ne trouvez-vous pas qu’on parle de plus en plus et de plus en plus vite ? Ne faudrait-il pas ralentir un peu aussi le débit de la parole et l’intensité du son de la voix ?


Commentaires

  • il est vrai que les "débats" sont souvent houleux, chacun voulant se faire entendre ...
    et pourtant j'aime les "écouter" histoire de voir le monde dans sa "réalité" ... une belle cacophonie !
    amitié .

  • Oh oui et je ne supporte pas ; de nombreux films français ont également ce défaut. Il y a un problème d'articulation aussi, les mots sont avalés, ce qui fait que la moitié de ce qui est dit m'échappe. Lorsque je me heurte à ce genre de problème, je me replie sur France-Musique.

  • Le phrasé saccadé de nombreux intervenants à la télévision,
    les ministres stressés et péremptoires, les journalistes stéréotypés
    et autres radio-trottoirs me donnent souvent le tournis .

    Heureusement que, de temps à autre, un ton calme et grave
    nous invite à la réflexion...

    Lorsque le ton vire à la mitraillette, je n'écoute plus
    mais c'est surtout la sonorisation des films qui m'ennuie...
    un peu de presbyacousie, probablement ?

    Vous pointez là, Marie, une question de plus en plus "enquiquinante" !

  • On zappe dans notre vie, surtout le moment présent. Toujours pressé de passer à autre chose , nous vivons souvent en pensant à autre chose... la médiation nous renoue au temps présent et à sa plénitude. D où le reflexe de temps de vivre pour celui qui la pratique. Et ausdi un peu le respect de l autre... de capter une ecoute et un réel échangé.
    Bonne semaine

  • Lire : la méditation...

  • Je crois que la palme revient à un de nos commentateurs sportifs, qui à l'entendre, fait au moins un chamionnat d'athlétisme... en paroles!
    Ou à Laurent Ruquier que je n'ai jamais pu supporter. Bref.
    En tant que prof, j'ai appris à poser ma voix. L'expérience de voix off fut aussi extraordinaire pour comprendre comment parler et respirer... comme quand on chante, finalement... bien que là, les cris sont autorisés... ;-) ... donc, à voix basse et audible, et en respirant.

  • On parle de plus en plus vite et en articulant assez mal et c'est fatigant

  • Cela fait bien longtemps que je ne regarde plus aucun débat tv. Vide de sens, irrespectueux, agressif au possible, je n'ai absolument aucune envie de regarder cela, mon temps de vie est bien trop précieux.
    Lorsqu'on pratique au quotidien, la méditation de pleine conscience, on ralenti imperceptiblement le rythme de la parole, moins de mots, mais mieux choisi. On ralenti sa pensée, sa réflexions. On diminue le volume sonore de bien des manières, on marche pieds nus, on met des sets de table qui amortissent le bruit des couverts, on ne parle pas plus fort pour imposer une idée ou se sentir écouté, on ne coupe pas la parole. Petit à petit on fait silence en soi, autour de soi.
    Je pense que le noviciat monacal a aussi cet objectif, apprendre et valoriser le silence , pour dilater la prière.

  • Nous vivons dans le siècle du papotage, tout simplement: Facebook, Whatshapp, Messenger, et tellement d'autres que je suis dépassée. On parle pour ne rien dire, on s'excite pour peu, il faut faire du vent, occuper l'espace. La méditation existe encore mais reléguée bien loin derrière la pseudo sociabilité.
    maintenant, n'est-ce pas un aspect du vieillissement ou plutôt de la sagesse de constater les erreurs et le peu d'intérêt de tels comportement ?

  • Parfois, le silence fait aussi du bien ...dans ce monde survolté où l’agressivité est présente en tous lieux, internet et autres

  • Je suis surprise de ta réaction aux journalistes. En fait je remarque qu'au contraire ils parlent de plus en plus lentement et distinctement, et comme c'est pour ainsi dire "outré", je crois que c'est une des directives données dans les écoles de journalisme, auxquelles les jeunes s'appliquent avec soin. Tu n'as pas dû écouter les infos sur la 2 ou la 3 où c'est particulièrement net.
    Quant au débit de paroles en général, il est évidemment lié à l'émotion sous-jacente. Quand les gens s'énervent, ils parlent vite et fort. Quand ils sont calmes, ils parlent lentement et posément. Bien sûr, s'ils sont contrés ou qu'on leur coupe la parole, ils vont s'énerver et avoir tendance à accentuer le débit... Tout cela reflète l'état d'esprit contemporain, agité et angoissé, et les polémiques qui font rage actuellement.

  • J'aime beaucoup le calme et le silence, j'aime tout autant les échanges verbaux, fussent-ils houleux. J'aime que les êtres s'enthousiasment et se passionnent, et le fassent savoir. Ce qui peut m'indisposer, c'est l'absence d'écoute, les affirmations péremptoires. J'aime l'argumentation et la nuance, l'une et l'autre passent par la parole, qu'elle soit vive ne me déplait pas. Ce qui m'importe, c'est l'intensité, l'éloquence, quel que soit son débit.

  • Nous venons de rentrer d un voyage à vélo de 1750 km. par les petites routes et les voies vertes des Alpes à l Atlantique en passant par la Camargue. Quel bonheur de rouler à deux en dehors des sentiers battus et le plus souvent loin du bruit.
    Même constat que vous !
    Il faut quelques jours pour se réadapter à la parole en boucle des médias. Arte reste une valeur sûre ainsi que la lecture.
    Bel été à vous et au plaisir de vous lire !

  • j'ai cette même sensation quand par hasard j'ouvre la radio, du moins les émissions de débats
    Depuis maintenant 18 mois je ne regarde plus la télévision et je n'écoute que des podcasts pour choisir ce que je veux écouter
    ça fait un bien fou, de temps à autre par le bien d'internet je jette un oeil sur les titres d'une presse choisie juste pour vérifier que rien à changer ou presque

  • Non seulement ils parlent trop vite, mais ils ne s'écoutent pas et se coupent sans arrêt la parole ce qui donne cette cacophonie dont vous parlez, j'ai renoncé depuis fort longtemps à suivre ce genre d'émission.
    Bonne journée

  • Bonjour,
    Oui c'est un fait, les gens parlent de plus en plus vite et pas forcément à bon escient non plus d'ailleurs... Il suffit de voir un soi-disant débat où chaque participant hurle ses phrases, en les répétant un nombre de fois incalculable, sans laisser la possibilité à l'autre de répondre. Il fait donc la même chose et il n'y a aucune discussion ! Il vaut mieux éteindre la télé. Quant à moi, je me dirige vers l'écoute du pianiste Yiruma (sud-coréen) et c'est un moment de détente assuré !
    bonne journée

  • Je suis québécoise et j'adore les films français. Mais j'avoue que parfois, j'en perds des bouts parce que certains acteurs parlent beaucoup trop vite! Mais qu'est-ce qui presse tant? ;)

    Bisousxxx ensoleillés ce matin... et oui, le retour du soleil ici!

  • meêm ressenti que toi et le pompon c'est lorsqu'il y a des invités et qu'ils ne s'écoutent pas et se coupent la parole.
    J'aime le silence ou alors la musique ou de belles voix ...choisies .
    Belle journée !

  • je pense que l'on devrait prendre le temps de ralentir dans beaucoup de domaines....
    Bon lundi et semaine en douceur.

  • Bon retour à la maison.
    Avec internet, le portable nous allons à un rythme de plus en plus rapide.
    Ralentir semble sage.
    Le voisin samedi, après des mots colériques chez lui a mis de la musique Métal un quart d'heure ... Très fort.
    Bises

  • Bonjour Marie, Je comprends tellement ce que vous avez ressentie. C'est pareil ici. Je déteste les émissions où on discute d'un sujet et que tous les gens parlent en même temps.
    Aussi, il y en a qui parle si vite que j'ai du mal à comprendre... c'est fou! Un autre comportement que j'ai remarqué chez les jeunes au niveau du langage, c'est une nouvelle prononciation de mots coupés en deux, ou des chanteuses qui place leur micro si près de leur bouche qu'on croirait qu'elle vont l'avaler en plus de tortiller les mots. Ce qui fait que je ne comprends pas toujours les paroles. Dommage, car souvent la mélodie est très belle. J'imagine que c'est le choc des générations? :D

  • Entièrement d'accord avec toi ... le débit de parole devient de plus en plus rapide, au point de parfois ne pas comprendre ce qui se dit ! Est-ce parce que les gens pensent ne pas avoir assez de temps ?
    Souvent, je stoppe mon petit-fils pour lui dire de parler plus doucement ... ce qu'heureusement, il fait gentiment ...

  • Oui, bien sûr......En vieillissant j'apprécie de plus en plus le silence......Je n'ai jamais trop aimé les gens bavards........J'aimerais bien parler comme Christophe André !!

  • J'ai toujours parlé très vite (et pas trop vite!) C'et de famille. Les gens étrangers à la famille ont parfois du mal.... Je ne crois donc pas, vu mon grand âge, que ce soit le signe d'une époque. Mais j'ai peut- être tort!

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