Chaque matin, admirer le ciel.
Tricoter une brassière à rangs raccourcis en écoutant Kathleen Ferrier.
Préparer un œuf à la coque à une enfant et se réjouir de la voir tremper ses mouillettes dans le beau jaune onctueux de cet œuf offert par une poule heureuse.
A la médiathèque, emprunter à nouveau un beau livre sur les peintures de Fabienne Verdier et en trouver un autre, un nouveau, qu’on prend également. Repartir les bras chargés, les livres sont lourds mais le cœur est léger.
Prendre le temps de réfléchir à ce qu’est ce chemin de la vie et encore une fois pouvoir revenir à l’essentiel.
MOISSONNER / Moisson - Page 194
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Moisson.
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Moisson.
Regarder le ciel chaque matin, ses nuances violines qui s’éclairent et s’épanouissent quand l’aube est bien réveillée.
Se réjouir de la réussite de quelqu’un et pouvoir continuer à l’inciter à aller droit vers son risque, comme aurait dit René Char.
Passer voir, sans prévenir, quelqu’un qu’on sait seul et qui s’en réjouit, fait du café, sort des biscuits.
Aller au cimetière et prendre le temps de tout nettoyer pour pouvoir amener bientôt de nouvelles plantes pour l’automne.
Continuer la récolte des graines de Belles-de-nuit.
Offrir à quelqu’un qu’on aime bien un exemplaire du Journal d’une seconde vie pour qu’entre nous le lien ne soit pas seulement mécanique mais s’incarne plus.
Brosser les chats.
Ecrire beaucoup de pages qui viennent comme ça.