A la caisse d’un grand magasin de papeterie, de matériel informatique et d’articles de bureau, regarder les cartes de Noël installées sur un présentoir. Pour savoir de combien de cartes on aura besoin cette année, en rentrant à la maison, commencer à faire la liste de celles et ceux à qui on en enverra une.
Dans l’allée qui mène à la maison d’un ami qu’on aide à circuler parce qu'il est handicapé, remarquer que cela sent bon. C’est le néflier tout en fleurs !
Relire En dormant sur un cheval, de John E. Jackson, un livre magnifique sur l’amour de la poésie.
Admirer l’hibiscus, définitivement déconnecté du rythme des saisons, puisqu’il continue à fleurir abondamment.
Faire la lessive de plus en plus souvent au savon noir Marius Fabre. Il faudra penser à aller en chercher un bidon à la coopérative agricole. On en profitera pour prendre quelques bulbes de tulipes.
en dormant sur un cheval
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Moisson du 18 novembre 2020.
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La question du lundi : Du poète.
La lecture d’En dormant sur un cheval de John E. Jackson est un régal. C’est un essai sur la poésie dans lequel l’auteur présente les poèmes qui comptent pour lui. Le premier est Recueillement, de Charles Baudelaire, ce si beau poème qu’on n’avait pas lu depuis longtemps ("Sois sage, O ma Douleur, et tiens-toi tranquille.") On a pris plaisir à le relire à voix haute, ainsi que d’autres du livre et ensuite on est allé fureter dans le rayon poésie de la bibliothèque. On a d’abord feuilleté Mallarmé qui fut le poète de la découverte de la poésie, et puis tous les autres qui aident tant à vivre, dont Rimbaud, l’indispensable Rimbaud.
Elle est retrouvée.
Quoi ? – L’Eternité.
C’est la mer allée
Avec le soleil.
D’où la question du lundi ou plutôt les questions du lundi : Vous souvenez-vous du poème qui vous a fait découvrir la force de la poésie ? Ou sinon, quel est votre poète préféré ?