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quoi l'éternité

  • La question du lundi : Du poète.


    La lecture d’En dormant sur un cheval de John E. Jackson est un régal. C’est un essai sur la poésie dans lequel l’auteur présente les poèmes qui comptent pour lui. Le premier est Recueillement, de Charles Baudelaire, ce si beau poème qu’on n’avait pas lu depuis longtemps ("Sois sage, O ma Douleur, et tiens-toi tranquille.") On a pris plaisir à le relire à voix haute, ainsi que d’autres du livre et ensuite on est allé fureter dans le rayon poésie de la bibliothèque. On a d’abord feuilleté Mallarmé qui fut le poète de la découverte de la poésie, et puis tous les autres qui aident tant à vivre, dont Rimbaud, l’indispensable Rimbaud.


    Elle est retrouvée.
    Quoi ? – L’Eternité.
    C’est la mer allée
    Avec le soleil.


    D’où la question du lundi ou plutôt les questions du lundi : Vous souvenez-vous du poème qui vous a fait découvrir la force de la poésie ? Ou sinon, quel est votre poète préféré ?

  • Lire tout son soûl.

    La veille au soir, on n’a pu, comme on le souhaitait, commencer Quoi, l’éternité, de Marguerite Yourcenar. Le lendemain, après le long bain jusqu’à la bouée jaune, une fois la maison rangée, s’installer dans le fauteuil près de la fenêtre et lire jusqu’au moment de préparer le repas. Garder le livre près de soi pour s’avancer d’une ligne ou deux, par ci par là, tout en touillant la salade, en posant les assiettes et les couverts sur la table et en jetant un œil sur la tarte courgettes/mozzarella/graines de courge. Dès le café bu, dès la pièce est toute débarrassée des signes du déjeuner, s’installer à nouveau dans le fauteuil près de la fenêtre. Les volets bleus entr’ouverts et le store jaune baissé laissent passer ce qu’il faut de lumière. Lire. On fait une pause en fin d’après-midi, le temps d’arroser les plantes et de plier le linge. On reprend la lecture. On s’arrête quand il faut dîner mais on fait simple et vite. Quand la voie est libre, on reprend là où en était. La nuit est avancée quand on termine le livre qu’on a hérissé de post-it roses. Il faudra donc y revenir demain.