La Revue de l’horticulture belge et étrangère, publiée au XIX° siècle, a été entièrement numérisée. Quel plaisir de feuilleter ces pages pleines de beauté ! Les illustrations sont splendides, les textes fort intéressants. Voici, d’ailleurs, un extrait de l’édition de 1896 :
« A nos lecteurs,
(…) Tandis que le nombre de grands amateurs diminue par suite de l’entraînement brûlant de la vie moderne, le nombre de ceux qui s’intéressent à la culture des fleurs s’accroît sans cesse. Celui qui, sur sa fenêtre, a cultivé une modeste plante est une nouvelle et précieuse recrue. Après avoir joui du plaisir de voir croître et fleurir une plante par ses soins, il comprend que l’horticulture est une passion idéale, assurant à celui qui en est possédé, le plus grand bonheur de la vie. Le plaisir qu’elle donne, ne dépend en effet de personne et personne ne peut le lui enlever. Bien plus que les autres distractions, elle arrache l’homme à l’accablement des réalités affligeantes. (…) » (1)
Je ne saurais trop vous conseiller de la consulter également ; les pages sur les myosotis sont savoureuses et l’illustration du Cyclamen blanc de Perse est un ravissement.
(1) La Revue de l'horticulture belge et étrangère, rédigée et publiée par Fr. Burvenich, O. de Kerchove de Denterghem, Ed. Pynaert, Em. Rodigas, Aug. Van Geert fils et H. J. Van Hulle, “Revue de l’horticulture belge et étrangère,” Hortalia, consulté le 3 février 2023, https://bibliotheque-numerique.hortalia.org/items/show/5220
Bonheur du jour - Page 133
-
Voir croître et fleurir une plante.
-
Lectures, sur la plage.
Lectures : 202, Champs-Elysées d’Eça de Queiroz (traduction de Marie-Hélène Piwnik) et Hamish MacBeth Ménage de Printemps de M. C. Beaton.
202, Champs Elysées est à lire, vraiment. C’est très bien écrit et plein d’humour : ce Jacinto aux prises avec le modernisme de son époque, encombré de tout un tas de nouveautés sensées lui faciliter la vie, comme aujourd’hui tous nos objets connectés !
Sur la plage : Ramasser du bois flotté. Un bois a la forme d’une petite fronde, comme celle de David contre Goliath. On revient toujours à cette symbolique du fragile et du petit qui peut être finalement très fort.