Contemplation : Comme chaque matin le ciel ; d’un sombre immaculé où brillent des étoiles posées çà et là, là où elles savent qu’elles doivent être pour qu’on les reconnaisse et qu’on lise leur histoire ; d’un rose tirant vers le mauve, strié des traces rectilignes d’avions invisibles ; d’un gris touffu de nuages porteurs de cette pluie que les Sioux savaient invoquer ; d’un bleu plissé de vols d’oiseaux.
Emerveillement : Quatre petits oiseaux ébouriffés, gris jaune, posés sur une branche d’arbousier ; serrés les uns contre les autres, ils piaillent parce qu’ils sont tout jeunes et que leurs parents ne leur ont pas encore appris à chanter ; mais cela ne saurait tarder.
Lecture : La traduction par Frédéric Boyer des Evangiles. Il faudra penser à recouvrir le livre pour le protéger, car il ira un peu partout, sorti du sac à dos lors d’attentes aux arrêts de bus ou de bateaux, dans les salles d’attentes, lors d’arrêt pendant des promenades, sur la plage au soleil.
évangiles
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Ciel, oiseaux, Evangiles, Frédéric Boyer.