Après dîner, on part faire un petit tour dans le quartier, jusqu’à la baie et retour. Le soir d’été lutte encore un peu avant de laisser sa place à la fin du jour mais on a bien compris qu’il en sera ainsi maintenant : il partira de plus en plus tôt car c’en est bien fini de l’été plus fort que tout. En haut de la côte, déjà on aperçoit la mer. Et quelques bateaux posés pour la nuit. Il n’y a même pas de clapotis sur la berge car les navettes aussi sont rentrées. On s’assied un instant sur le muret dont la pierre est tiède. Au retour, on fait des pauses à chaque figuier respirer leur parfum tantôt âcre tantôt sirupeux et on joue à poser pour la mesurer la main sur quelques feuilles. C’est le figuier qui gagne à ce jeu-là. Après avoir tourné au carrefour, ce n’est plus le même parfum qui règne. C’est celui des belles-de-nuit. Il est frais, et même lumineux comme le jaune des fleurs en corolle. On peut récolter trois ou quatre graines. On les pose le long du mur de la maison, au cas où.
baie de tamaris
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La promenade du soir.
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Au port du Manteau.
S’installer près du port du Manteau, face à la baie de Tamaris, et écouter tranquillement la folle journée de Nantes ; par exemple, les 4 saisons, de Vivaldi, qu’on n’avait pas pris la peine d’écouter depuis des lustres.