Lundi. Deux ciels le matin. L’un, à l’est, d’une dominante rose, touffu de nuages sombres car sans doute encore endormis. L’autre à l’ouest, plutôt blanc.
Mardi. Que de la nuit. Il fait froid : même les étoiles sont restées à l’abri.
Mercredi. Ce sera le ciel du soir car le temps a manqué pour remarquer celui du matin. Ce sera le ciel du crépuscule plutôt que celui de l’aube. D’ailleurs, d’où vient le beau mot de crépuscule ? A l’ouest, le bleu vire au rose puis au violine et enfin à ce bleu du début de la nuit, encore clair finalement. Pas de nuages.
Jeudi. Ciel lisse et impassible qui vaque à son occupation de l’aube : laisser la place au jour. Il fera clair.
Vendredi. Les nuages forment comme des cheminées tout d’abord – c’est aussi l’hiver dans les cieux - puis se laissent modeler par le vent. On s’amuse à imaginer des formes, des pays, des gestes.
crépuscule
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Les pages du ciel.
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21 février 2012. Ciel du soir.
Bientôt il fera nuit.
Déjà, le soleil melon s’en est allé au-delà de la mer.
Le ciel, tricoté de lisérés roses et bleu d’azur, chavire à son tour.