Jaune comme les forsythias admirables de ce bout de route qui rejoint la plage à l’église, sans qu’on comprenne pourquoi il y a plus de forsythias dans ces jardins-là qu’ailleurs sur le chemin de la promenade. Les fleurs ont la forme de ces petits nœuds dont on pourrait décorer les épaules de la nouvelle robe qu’on ferait porter à une fillette pour une visite dominicale.
Jaune comme les pissenlits qui poussent là où il leur plaît de leur faire, et bien souvent entre deux pierres ou alors, pour les plus curieux, sur un talus qui offre une meilleure vue sur le monde. La vaillance des pissenlits n’est plus à démontrer. Leur éternité non plus. On a le souvenir de bouquets cueillis par des petites mains et offerts d’un fier bras tendu, mis dans des verres, les tiges parfois bien inégales mais la fleur toujours souriante.
Jaune comme ces boutons d’or tout brillants de soleil dans le grand pré encore libre.
Jaune comme la lumière de ce jour.
Jaune.
forsythia
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Jaune.
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Le butin de la balade.
Rentrer de la balade du jour avec :
- Une branche d’olivier
- Une branche de mimosa
- Une branche de forsythia
- Deux iris
- Quatre pissenlits
- Un peu de lierre
- Quelques herbes folles
- Trois fleurs d’amandiers et une petite violette glissées dans le carnet