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flannery o'connor

  • Dernier jour de mars.


    Préparer une bonne marmite de riz au lait pour régaler une bonne tablée ce qui fait embaumer la maison le temps de la cuisson.
    Bien avancer dans la correspondance de Clarice Lispector.
    Prêter la correspondance de Flannery O’Connor.
    Du fauteuil, regarder par la fenêtre les oiseaux familiers du lieu qui se succèdent à la mangeoire : les deux tourterelles, le rouge-queue, le rouge-gorge, un autre tout petit aux plumes gris clair (peut-être une fauvette ?) … Comme s’ils avaient mis en place un emploi du temps bien précis pour ne pas se déranger les uns les autres. Constater qu’ils ont bon appétit.
    Brosser les chats.

  • Flannery O’Connor : une nouvelle par jour - Fleurs du jour


    Flannery O’Connor : Une nouvelle par jour de cette auteure exceptionnelle dont les textes sont d’une grande intensité. Elle a peu écrit car elle a eu peu de temps en raison d’une grave maladie qui a fini par l’emporter et c’est certainement aussi pour cela que ses histoires sont si profondes – je pense en particulier à cette nouvelle écrite à la fin de sa vie, « Révélation ».
    Elle disait, dans une lettre : « Vous avez tort de croire que je sais depuis longtemps qu’on n’accomplit rien en s’en tenant à la surface des choses. Comme tout le monde, j’ai dû apprendre cela peu à peu et à la dure (… ) Je n’ai jamais visité d’autres pays que celui de la maladie et dans un sens, c’est une expédition qui vous enrichit davantage qu’un long voyage en Europe. » (1) Elle a conservé son sens de l’humour jusqu’à la fin.

    Fleurs du jour : Tulipes blanches ; primevères jaunes ; anémones violettes, rouges et blanches.



    (1) Flannery O’Connor : L’Habitude d’être, Ed. NRF Gallimard, 2003, p. 132, Lettre à « A » du 28 juin 1956, traduction de Gabrielle Rolin.