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le livre du soir

  • Passer soirée dans le pays qui vient de loin.

    Lire avec un grand plaisir le roman d’André Bucher, Le pays qui vient de loin, conseillé par un ami blogueur. On parle d’André Bucher comme le chef de file de la « nature writing » française…. Il décrit là le monde paysan avec toutes ses difficultés, sa misère, sa rudesse, que le côtoiement quotidien de la nature rend supportable. On y voit aussi ses beautés : les paysages somptueux, les nuits claires, la vie au dehors, la noblesse du travail agricole dans le sens où il a un début et une fin, ce qui le rend d’une certaine façon logique : on plante puis on récolte, par exemple. Le jeune héros trouve un sens à sa vie dans la rencontre avec cette ferme familiale dont on a voulu l’éloigner. Mais on revient toujours au pays, au lieu qui permet de comprendre le pourquoi du comment et, comme il le dit, dans « l’insolence bénie de la jeunesse » :

    « La vie, c’est comme le ciel : on ne peut se restreindre à la peindre en noir et blanc. »
    On lira prochainement d'autres romans de cet auteur. Ce serait dommage de ne pas les connaître.

  • Le livre du soir : avec Philippe et Emile.

    Lire le soir Au revoir Monsieur Friant de Philippe Claudel, livre venu jusqu’ici dans la hotte du Père Noël.
    On le lit une première fois. Et on reste immobile, car le cinémascope de la mémoire s’est mis en marche et les images défilent ; saccadées ou accélérées ou ralenties ou en noir et blanc ou en couleurs, c’est selon.
    On le feuillette et on relit quelques pages, en allant de la fin vers le début, ensuite du début vers la fin.
    Puis on le relit intégralement. « … alors qu’elle songe en riant que la vie sera pour elle un grand bouquet de roses. »