Lire le soir Au revoir Monsieur Friant de Philippe Claudel, livre venu jusqu’ici dans la hotte du Père Noël.
On le lit une première fois. Et on reste immobile, car le cinémascope de la mémoire s’est mis en marche et les images défilent ; saccadées ou accélérées ou ralenties ou en noir et blanc ou en couleurs, c’est selon.
On le feuillette et on relit quelques pages, en allant de la fin vers le début, ensuite du début vers la fin.
Puis on le relit intégralement. « … alors qu’elle songe en riant que la vie sera pour elle un grand bouquet de roses. »
lire et relire
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Le livre du soir : avec Philippe et Emile.
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Passer la soirée avec un livre sur les livres.
Passer la soirée à lire, d’une traite, Les livres prennent soin de nous, de Régine Detambel.
Quelques mots par ci par là :
« le livre soigne la vie » ; « je me contente d’une lecture hédoniste, heureuse, laissant de côté les questions de méthode et de chapelle, et me contentant de m’émerveiller en sifflant d’admiration au détour d’une trouvaille. » ; une citation de Montesquieu : "Je n’ai jamais eu de chagrin qu’une heure de lecture n’ait dissipé » ; « la lecture vous relie à la communauté des grands vivants » ; « Et puis les personnages. Sans les personnages, disait Virginia Woolf, la vie est sèche comme un os »…
Une fois le livre refermé, se relever pour aller prendre dans la bibliothèque La naissance du jour, de Colette. Le poser sur la table de nuit, au sommet de la pile imposante de livres à lire et à relire et s’endormir en sachant qu’il y aura encore demain, après-demain, et pour toujours, des livres à lire. Et c’est réjouissant.