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picis

  • Moisson.

    En rentrant, il fait nuit, s’arrêter pour regarder la rade illuminée par la pleine lune : on se croirait en plein jour. Quelques crapauds coassent tranquillement. La mer clapote.
    Préparer des picis avec des asperges.
    Boire le café sur la terrasse en regardant les marguerites jaunes, les crassulas, les porcelaines, les gazanias, les menthes aux feuilles panachées, les pétunias, les asparagus, la lavande toupet et les herbes aromatiques dont on s’est largement servi pour la salade du jour.
    Faire la cat-sitter.
    Prendre le temps d’écouter quelqu’un qui a besoin de parler longuement. Lui servir un thé dans une belle tasse. S’asseoir tout près.

  • Moisson.

    Se régaler de picis, les pâtes de Sienne.
    Rester un très très long moment dans la maison de Ste Catherine de Sienne qui s’inventa une « cellule intérieure » que personne ne put jamais lui enlever, cette femme illettrée qui devint Docteur de l’Eglise.
    Marcher dans la campagne toscane en regardant les douces collines, les oliviers, les cyprès, les maisons aux pierres dorées, la légère brume.
    S’installer au petit bureau étroit installé sous la fenêtre qui donne sur le Duomo et écrire un bon moment, mesurant le temps qui passe grâce aux cloches égrènant les heures.
    Ressentir une grande paix, se recentrer sur ce qui est important.
    Il n’est jamais trop tard pour s’accorder de la joie.