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rade de toulon

  • Fleurs et mer.


    On n’a jamais assez de fleurs : installer des pensées jaunes sur le rebord de la fenêtre ; à côté, sur la table de la terrasse, un bouquet de roses jaunes et, dans la maison, une brassée de mimosa cueillie dans un jardin ami.

    On ne regarde jamais assez la mer : Longer la rade jusqu’à la plage des Sablettes en regardant la mer pour aller poster du courrier. Faire de même au retour. Alternance de bleus – bateaux, mer, ciel.

  • Le ciel fait fi des nuages.

    Contempler :

    le ciel, un matin.
    Plein de nuages roses tout près les uns des autres
    On dirait qu’ils sont un sol de sable à l’aube
    On dirait que la mer est le ciel
    On aurait la tête à l’envers, alors ?
    Puis, peu à peu, les nuages empressés les uns contre les autres
    Comme s’ils s’aimaient très fort ?
    Comme s’ils ne pouvaient être nuages qu’ainsi, si près de l’un, si près de l’autre ?
    Lancent leurs proues effilées vers l’horizon
    Ainsi, ils rompent en douceur un amour qui n’est plus
    On dirait qu’ils désaiment ce ciel-là
    Qu’ils vont voir ailleurs, tout là-bas derrière, où le monde, s’il n’est guère différent est dans un premier temps nouveau
    Tout nouveau tout beau
    Mais on dirait qu’ils reviendront demain ?
    Le rose a laissé la place à l’orange
    Puis c’est le bleu qui se met à pousser lui aussi d’autres nuages
    Que de nuages, alors !
    On dirait qu’ils défilent !
    Les gris foncé qui ont franchi la barrière du Coudon pour survoler la belle Rade
    On dirait qu’ils poursuivent les autres !
    Le ciel est maintenant de ce bleu neuf du premier matin du monde
    Il a fait fi des nuages
    Il est alors le ciel d’été
    Bleu azur.