Il y a un voilier dans la rade claire, sous le beau soleil jaune de la fin de l’après-midi. Sa coque est bleue. Ses deux voiles blanches brillent comme du satin. Elles sont toutes gonflées par le vent, entraînant ainsi la chaloupe vers le large.
Au loin, le Coudon, toujours si beau, cet amer qui surplombe la mer, à jamais.
Le fort de l’Eguillette surveille les mouettes et les vaguelettes, en même temps que quelques nuages qui décorent le ciel et parfois se pourchassent. Il a fort à faire.
Les pins maritimes sont tranquilles et les mimosas sont en fleurs.
Sur ce chemin du retour vers la maison, les choses sont à leur place.
La nuit tombera tout à l’heure. Le matin lui survivra. Il y a toujours des matins survivants.
pins parasols
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Les choses à leur place.
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13 mai 2011. Vuillard : Sous la lampe.
Retourner encore une fois au Musée de l’Annonciade à St Tropez.
S’asseoir dans un fauteuil pour regarder longuement Les Pins Parasols, de Signac et, surtout, Sous la lampe, de Vuillard, ce tableau qu’on aime tant parce qu’on ne peut s’empêcher d’imaginer ce que ces deux femmes se disent, ce soir-là, alors que les enfants sont couchés, la vaisselle du dîner rangée…