Il y a un voilier dans la rade claire, sous le beau soleil jaune de la fin de l’après-midi. Sa coque est bleue. Ses deux voiles blanches brillent comme du satin. Elles sont toutes gonflées par le vent, entraînant ainsi la chaloupe vers le large.
Au loin, le Coudon, toujours si beau, cet amer qui surplombe la mer, à jamais.
Le fort de l’Eguillette surveille les mouettes et les vaguelettes, en même temps que quelques nuages qui décorent le ciel et parfois se pourchassent. Il a fort à faire.
Les pins maritimes sont tranquilles et les mimosas sont en fleurs.
Sur ce chemin du retour vers la maison, les choses sont à leur place.
La nuit tombera tout à l’heure. Le matin lui survivra. Il y a toujours des matins survivants.
les choses à leur place
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Les choses à leur place.