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primo levi

  • Passer la soirée avec Primo et Mario.

    Passer la soirée à lire un petit livre trouvé il y a quelque temps déjà à la librairie Baba Yaga de Sanary : Pour Primo Levi, par Mario Rigoni Stern.
    Comment passer à côté de ce livre qui présente sur sa couverture le nom de deux écrivains qu’on aime tant ?
    Un soir, avant le dîner, la marmelade d’oranges est en train de cuire ; un doux parfum a embaumé la maison. On monte dans le bureau chercher le livre et, debout près de la marmite, on lit ou on touille, c’est selon. On retrouve le style limpide de Mario Rigoni Stern, les interrogations tourmentées de Primo Levi ; et la montagne aussi, en été, en hiver.
    Le livre terminé, on le pose pour remplir les pots de confiture qu’on laisse refroidir, à l’envers, sur la paillasse, et pour préparer le dîner qui se passe tranquillement.
    Après dîner, on relit ce livre court. On aime lire les livres deux fois. On y a remarqué des poèmes de Primo Levi, et on ignorait qu’il en avait écrit. On relève ces vers :

    J’ai deux frères qui ont beaucoup vécu
    Nés à l’ombre des montagnes
    Ils ont appris l’indignation
    Dans la neige d’un pays lointain
    Et ils ont écrit des livres qui ne sont pas inutiles
    Comme moi ils ont affronté la vue
    De la Méduse qui ne les a pas pétrifiés.
    Ils ne se sont pas laissé pétrifier
    Par la lente neige des jours.

    On va recopier ce poème, pour le garder avec soi.


  • Ranger les livres en écoutant de la musique.

    Tout en écoutant Frédéric Lodéon, continuer à ranger les livres de la bibliothèque.
    Alors, Lilar…. Voilà, entre après Lessing, Levi… Lilar.
    Ah…. Selma Lagerlöf, c’est avant. Laclos, La Fontaine, oui, mais Laclos, il ne faudrait pas finalement le mettre à Choderlos ? … Ca fait des années qu’il est à Laclos… Bon, on laisse comme ça… Donc, Laclos, La Fontaine, Lagerlöf.
    Kressman Taylor, allez, on la met juste avant Elizabeth Taylor. Quoique, Kressman…. Pas loin de Kafka… Non, il y a tous les Kundera qui prennent toute la place sur l’étagère ; non, non, on la laisse à côté de Taylor.
    Steinbeck, donc, après Stein… mais avant Steiner, Styron… mais avant Sophocle, Spinoza…
    Von Salomon, au fait, il va à Von ou à Salomon ?
    Alors que l’émission est terminée depuis longtemps et que les accents de jazz ont envahi l’espace, laisser les cartons restant et se promettre de continuer au plus vite.