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puces de la seyne sur mer

  • Moisson.

    Rapporter du marché différents bouquets : petites blettes, coriandre, fenouil, persil.
    Entendre les enfants rentrer de l’école.
    Trouver aux puces un gros broc en émail bleu.
    Terminer la liseuse au point mousse. L’étrenner un soir quand on s’installe près de la fenêtre pour lire.
    Préparer des tartelettes aux pommes car des amis passeront pour le thé prendre des nouvelles.
    Pouvoir rester tranquille et ne faire qu’une chose à la fois.
    Fermer les volets quand la nuit tombe et rester bien au chaud chez soi.

  • Perles de buis.

    Aux puces de la Seyne sur mer, trouver une vieille grosse boîte en plastique poussiéreuse remplie de perles de buis. Sans aucun doute, un rideau qui fut cassé et dont on a récupéré les perles. On les touche du bout des doigts, on les fait rouler un peu, pour se confirmer qu’elles sont bien en buis. Elles sont anciennes. Certaines plus foncées que d’autres ; cuites, peut-être par un soleil d’antan. On se demande s’il y a assez de perles pour faire un rideau de porte pour l’été prochain.
    Parce que c’est l’usage, on discute très rapidement le prix et on repart avec la boîte sous le bras.
    A la maison, on les lave de cette poussière qui se compte en années. Encore humides, on les étale sur une nappe pour qu’elles finissent de sécher. Les chats, curieux et joueurs, profitent de l’occasion pour, d’un coup de patte ou deux, faire rouler les billes et les envoyer finir leur course sur le carrelage. On les leur laisse ; il est toujours bon de partager avec les chats.
    Quand les perles sont sèches, on les met en attendant dans un grand saladier – celui du potier qu’on avait rencontré à Carcès il y a plus de trente ans. Sans qu’on s’en rende compte, on prend l’habitude d’y plonger la main à chaque fois qu’on passe.