Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

carcès

  • Perles de buis.

    Aux puces de la Seyne sur mer, trouver une vieille grosse boîte en plastique poussiéreuse remplie de perles de buis. Sans aucun doute, un rideau qui fut cassé et dont on a récupéré les perles. On les touche du bout des doigts, on les fait rouler un peu, pour se confirmer qu’elles sont bien en buis. Elles sont anciennes. Certaines plus foncées que d’autres ; cuites, peut-être par un soleil d’antan. On se demande s’il y a assez de perles pour faire un rideau de porte pour l’été prochain.
    Parce que c’est l’usage, on discute très rapidement le prix et on repart avec la boîte sous le bras.
    A la maison, on les lave de cette poussière qui se compte en années. Encore humides, on les étale sur une nappe pour qu’elles finissent de sécher. Les chats, curieux et joueurs, profitent de l’occasion pour, d’un coup de patte ou deux, faire rouler les billes et les envoyer finir leur course sur le carrelage. On les leur laisse ; il est toujours bon de partager avec les chats.
    Quand les perles sont sèches, on les met en attendant dans un grand saladier – celui du potier qu’on avait rencontré à Carcès il y a plus de trente ans. Sans qu’on s’en rende compte, on prend l’habitude d’y plonger la main à chaque fois qu’on passe.



  • 24 février 2013. Confitures d’oranges amères.


    Avoir une bonne amie qui a un beau bigaradier dans son jardin, et qui aime donner des oranges amères.
    Récupérer un panier bien lourd de beaux fruits, que quelques feuilles vert sombre accompagnent vers leur destinée.
    Rentrer à la maison et annoncer qu’il est temps de faire la confiture d’oranges.
    Installer le matériel sur la table : le grand saladier de Carcès, dans lequel on prépare toutes les confitures faites maison, la balance, le sucre, les clous de girofle, la vanille en bâton, les couteaux, la râpe…
    Réclamer l’aide de deux mains expertes en découpage des fruits.
    Râper les zestes, couper les fruits à vifs, réserver les pépins, peser, mettre au sucre.
    Emmailloter les pépins dans un linge blanc ancien qu’on ferme avec une cordelette.
    Ajouter la vanille, les clous de girofle.
    Regarder la préparation pour évaluer le nombre de pots, et donc le nombre d’étiquettes à écrire. Si on calcule la consommation familiale, les pots à donner, il n’y en aura pas assez.
    Envisager de retourner récupérer des oranges du bel arbre toulonnais.
    Ceci fait, poser le saladier dans la cuisine, et tout laisser tranquille jusqu’au lendemain.
    Ranger.