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saint exupéry

  • Terre des Hommes, Saint Exupéry, Mozart, Mitsuko Oshida, Troc.


    Lecture : Terre des Hommes, de Saint Exupéry. Relecture, plus exactement, toujours dans cette édition des Nouveaux Classiques Larousse, jaune, usée, tellement usée, tachée... Une écriture somptueuse qui donne envie. Et retrouver ce passage – c’est peut-être pour ces lignes que la relecture de Saint Exupéry s’est imposée durant cet été : « Liés à nos frères par un but commun et qui se situe en dehors de nous, alors seulement nous respirons et l’expérience nous montre qu’aimer ce n’est point nous regarder l’un l’autre mais regarder ensemble dans la même direction. »

    Ecoute : Quelques sonates de Mozart par Mitsuko Oshida.

    Troc : Une quiche lorraine contre le nettoyage de l’ordinateur.

  • Lectures en cours. Jon Kalman Stefànsson, Frédéric Lenoir, Saint-Exupéry


    Ton absence n’est que ténèbres : Lire Stefànsson procure à chaque fois une impression très forte. Ce dernier livre est si beau, si vaste, si émouvant ! On retrouve les mêmes thèmes : la vie, la mort, l’amour, le désamour, l’absence, le temps qui passe, des vies qui s’ajoutent à d’autres vies, presqu’aux mêmes endroits. Une phrase : « Qu’adviendra-t-il de toutes les histoires du monde, qui en prendra soin ? » (p. 283)

    Jung, un voyage vers soi : Une biographie de Jung par Frédéric Lenoir. Une lecture très lente, par épisode presque : c’est la deuxième fois qu’on emprunte ce livre à la bibliothèque puisqu’au premier prêt, on ne l’avait pas terminé parce qu'il était temps de le rendre et que ce n'est pas le genre de livre qu'on engloutit d'une traite.

    Vol de nuit : Relire Saint-Exupéry après avoir écouté une émission fort intéressante sur France Culture.
    Les premières lignes de Vol de nuit sont magnifiques. Tout est là. Toute l’œuvre est là. C’est vrai ce qu’on dit, que ce sont dans les premières lignes qu’on se rend compte de ce qu’est un livre. « Les collines, sous l’avion, creusaient déjà leur sillage d’ombre dans l’or du soir. Les plaines devenaient lumineuses mais d’une inusable lumière : dans ce pays elles n’en finissent pas de rendre leur or de même qu’après l’hiver, elles n’en finissent pas de rendre leur neige ». Une autre phrase, à propos de l'inspecteur Robineau, phrase qui donne envie d’écrire aussi bien : « Seules, dans la vie, avaient été douces pour lui, les pierres ».